Vote référendaire du 21 Septembre 2025 / un scrutin apaisé dans l’ensemble à Sangoyah
Ce sont 6,5 millions de guinéens qui étaient convoqués dans les 33 préfectures du pays et dans les missions diplomatiques hors de nos frontières pour se prononcer par un oui ou par un non pour l’adoption ou le rejet de la constitution élaborée par le CNT ce dimanche 21 septembre 2025. Pour la sécurisation du scrutin, le gouvernement a déployé 45 mille hommes (tous corps confondus) et 6 mille observateurs.
En sillonnant quelques bureaux de vote dans la commune de Matoto, nous avons recueillis les sentiments de certains citoyens…
Pour SYLLA Oumar, membre du bureau du conseil de quartier de Sangoya-moquée et secrétaire au centre de vote Elhadj Karamokoba TOURÉ, bureau 7, le vote se déroule dans de meilleures conditions : « Depuis l’ouverture des bureaux de vote à ce soir, les populations affluent pour voter et nous n’avons enregistré aucun incident pour le moment. Les agents sont présents et l’ordre est maintenu. Il faut noter que les observateurs sont présents et veillent au respect du processus de vote. Dans chaque bureau de vote il y a deux cellules et les votants sont introduits deux à deux ce qui facilite les opérations et soulage ceux qui attendent leur tour dans les files. Mon souhait est que le bureau ferme dans les meilleures conditions pour qu’on dépose les rapports à temps au niveau de la commune pour que les voix de notre quartier soient prises en compte. Dans notre centre de vote, il y a des bureaux qui ont enregistré 300 votants et certains 400 votants et il reste encore beaucoup de temps avant la fermeture des bureaux ».
Au centre de vote Camille Sorel, le citoyen DOUMBOUYA Mamadi, alias Tommy, auxiliaire des services de sécurité nous rassure avoir voté dans la convivialité sans aucune violence : « Il n’y a jamais eu de difficulté par rapport à la sécurité et aux membres du centre de vote. Nous n’avons constaté aucune bavure et non plus d’incidents. Les populations ont massivement et librement voté ».
Les agents de sécurité rencontrés dans les centres de vote n’ont pas voulu répondre à nos questions sur consigne de leurs chefs selon eux.
BAYO Ibrahima Kalil