Pour réussir son combat, Soumah se tourne désormais vers les femmes : « Tous les mouvements qui ont abouti à des grands changements en Guinée, ont été dirigés par les femmes »
Prenant la parole ce samedi au cours de l’assemblée générale de son syndicat, le camarade Aboubacar Soumah a commencé par remercier les femmes enseignantes de Guinée, à qui il dit d’ailleurs confié le combat que mène le SLECG en ce moment.
“Tout d’abord, mes sincères félicitations aux femmes enseignantes. Bravo les femmes enseignantes, je vous félicite, je vous encourage… Quand je vois le nombre de femmes ici, ça m’encourage, parce que, tout le monde le sait, ce que femme veut, Dieu le veut… Donc le combat là, je vous le confie. Le bureau exécutif national, par ma voix confie la réussite, la victoire de ce combat aux femmes enseignantes de Guinée”. Cette déclaration du Général Soumah a été accueillie par un tonnerre d’applaudissements de la part des enseignantes présentes. Comme pour dire qu’elles acceptent cette responsabilité.
Plus loin, le meneur de la grève des hommes de craie a poursuivi en disant : ” Chères enseignantes de Guinée, je vous invite toutes à continuer, à resserrer les rangs. C’est les femmes qui ont donné l’indépendance à cette nation. Elles étaient en première ligne. Tous les mouvements qui ont abouti à des grands changements en Guinée, ont été dirigés par les femmes”.
Aux enseignants de Guinée en général, Aboubacar Soumah a lancé ceci : ” vous avez fait le choix entre le Syndicat créé par le gouvernement et notre grand syndicat. Je vous exhorte à continuer dans ce choix, dans cette dynamique. Si nous reculons, c’est donner raison aux autres syndicats. Si nous échouons, c’est donner à nos détracteurs… nous devons continuer à démontrer que c’est nous qui sommes sur le terrain et non eux.”
Il faut reconnaitre que le mot d’ordre de grève lancé par Aboubacar Soumah perd de plus en plus en intensité ; ce après un accord signé entre le gouvernement et des syndicalistes de l’enseignement dont certains issus du SLECG dirigé par celui-là.
Mohamed Soumah