Kankan/Alpha Condé pose la première pierre d’une nouvelle université et fait d’autres annonces
La première pierre d’une université a eu lieu, ce samedi 23 novembre 2019. C’est le président de la République en personne qui a procédé à cette pose dans l’après-midi. Un peu avant cette pose il a été accueilli au stade de Kankan où il a tenu un discours.
“Nous allons poser la première pierre de la plus grande université de l’Afrique à Kankan. Bien sûr, il y en a qui disent qu’il n’y a pas eu d’université à Kankan. Chaque chose a son temps. Nous avons fait une université à Labé, Conakry ; nous allons faire à N’Zérékoré. Maintenant c’est le tour de Kankan, après ce sera N’Zérékoré, Kindia, Boké, car nous allons doter tous nos grands chefs-lieux de région des universités et des CHU afin que nos malades n’aillent plus se soigner au Maroc, en Tunisie, en France, mais sur place”, a annoncé le président de la République.
“Ceux qui parlent, en 2011, qu’est-ce que nous avons trouvé? La Guinée était dans le trou. Sous Sékou Touré on nous appelait la République de Guinée. Mais la Guinée avait tellement disparu on disait maintenant Guinée-Conakry. Guinée-Bissau. Mais aujourd’hui, la Guinée est respectée. On dit République de Guinée. Cela ne plaît pas à tout le monde. Mais le train de Guinée a démarré. Il n’est de pouvoir de personne, ni sur terre, ni sur mer, de l’arrêter. Car notre avenir dépend seulement de Dieu. A part Dieu, personne ne peut dire à la Guinée d’aller à gauche ou à droite. Nous allons où le peuple veut qu’on aille. Nous irons là où le peuple veut qu’on aille”, a renchéri Alpha Condé.
Poursuivant, Alpha Condé, a annoncé également qu’avec le projet Simandou, “nous allons avoir des chemins de fer qui vont transporter nos minerais, mais aussi des passagers. Je dis aujourd’hui à la population de Kankan, ceux qui vont faire le train guinéen, vont faire en même temps le chemin de fer Conakry-Kankan-Bamako-Bobodioulasso. Nous ne voulons pas des chemins de fer seulement pour Kankan. Nous voulons faire pour nos frères de Bamako et de Bobodioulasso. C’est vrai que nous n’avons pas beaucoup de routes”, a-t-il reconnu.
Bhoye Barry