Manif du FNDC : un cas de mort signalé sur la route le Prince.
Alors que l’on croyait à une rupture de la traditionnelle saignée humaine à l’occasion des manifestations politiques, suite à deux précédentes manifestations réussies sans incidents ; ce jeudi le pays a renoué avec les épisodes sombres des manifestations violentes. Thierno Souleymane DIALLO, âgé de 19 ans est passé de vie à trépas au quartier Gnariwada dans la commune de Ratoma. Comme toujours, les forces de l’ordre sont accusées par les proches de la victime d’être à l’origine de cet assassinat. Le corps du jeune-homme se trouve actuellement à la morgue de l’hôpital de l’amitié Sino-Guinéen, ce qui vient donc allonger la liste des victimes tombées sous les balles dans la lutte contre l’établissement d’une nouvelle constitution en Guinée. Au moment où nous mettons ce papier en ligne, la circulation est paralysée sur le tronçon cosa-hamdallaye, dans la commune de Ratoma foyer de contestation contre le troisième mandat. Curieusement, cette répression intervient trois jours après le limogeage du ministre de la sécurité et de la protection civile, Alpha Ibrahima KEIRA, fortement décrié par l’opinion à cause de ses maladresses dans la gestion des manifestations précédentes ; notamment les tirs visant le cortège funèbre à Bambéto, sauf que l’arrivée de son successeur n’augure point un lendemain meilleur. Outre le passé passif de l’homme, Albert Damantang CAMARA, actuel ministre de la Sécurité a fait son entrée en matière sous de mauvais auspices. Le communiqué rendu public par son département suite aux violences survenues cette journée, rime parfaitement avec ceux que nous servait son prédécesseur.
BARRY 3 pour www.kenenyinews.comm