Cas Marouane Camara : RSF et plus 100 journalistes et organisations de défense de la liberté de la presse interpellent les autorités guinéennes

Six mois après l’enlèvement du journaliste Habib Marouane Camara, RSF et plus de 100 journalistes africains et organisations de défense de la liberté de la presse interpellent les autorités guinéennes à faire toute la lumière sur le sort du journaliste disparu depuis le 3 décembre 2024. Cet appel fait suite à une pétition lancée par Reporters Sans Frontière et signée par des grandes figures de la presse africaine.

Face à cette attente insoutenable, 105 journalistes africains et organisations de défense de la liberté de la presse rassemblés par Reporters sans frontières (RSF) s’interrogent : où est Habib Marouane Camara ?

« Six mois après l’enlèvement du responsable de média Habib Marouane Camara par des hommes en uniforme de gendarme, la communauté journalistique s’interroge toujours sur le lieu de détention et sur l’état de santé du journaliste. Cet appel de plus de 100 grands noms de la presse africaine et organisations de défense de la liberté de la presse s’adresse aux autorités guinéennes. Le silence n’est pas une réponse. Il est de leur responsabilité de tout mettre en œuvre pour faire toute la lumière sur le sort du journaliste : où est-il ? Il doit pouvoir retrouver ses proches immédiatement », peut-on lire dans un rapport publié ce lundi 2 juin 2025.À lire aussi

Quelques grandes figures de la presse africaine qui ont signé la pétition selon RSF

« Des grandes figures de la presse africaine, telles que le directeur de publication du journal gambien The Point, Pap Saine, le fondateur de la Fondation pour le journalisme d’investigation (FIJ) au Nigeria, Fisayo Soyombo, ou encore le fondateur et directeur du groupe de presse Iwacu au Burundi, Antoine Kaburahe. Des organisations de défense des droits des journalistes, solidaires et préoccupées par le sort du journaliste, ont aussi rejoint RSF et apportent leur soutien, à l’instar du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), de la Fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA) ou encore de l’Alliance des Médias pour les Droits Humains en Guinée (AMDH) », indique ledit rapport.

Mohamed Diawaty Doré

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