Un nouveau conseil d’administration prend place à ÉDG.

Après quatre ans, le contrat de gestion de Veolia pour le redressement des performances techniques et commerciales  de l’Électricité De Guinée (ÉDG)  arrive à terme. Le ministre de l’Énergie, Cheick Taliby Sylla, a conséquemment procédé ce jeudi, à l’installation du nouveau conseil d’administration, piloté par le ministre conseiller à la présidence de la république, El hadj Bah Ousmane. Un CA avec de gros défis en perspective. La cérémonie d’installation s’est tenue à la Cité Chemin de Fer, siège de la Guinéenne d’électricité.

Cheick Taliby Sylla explique que l’installation du nouveau CA relevait d’une nécessité impérieuse. «Aujourd’hui, il y a un vide au sein de  l’ÉDG. Or, nous ne pouvons pas nous permettre que le travail d’ÉDG s’arrête parce que nous ne nous sommes pas entendus avec Veolia pour signer un nouveau contrat.» Le départ de Veolia, admet-il toutefois,  est un défi qui doit guider le nouveau Conseil d’administration : «c’est un nouveau challenge qui se pose et par la même occasion, il faut préserver les acquis. Nous laissons la latitude à ce conseil d’administration de faire des propositions pour le bon fonctionnement de la société. Le secteur de l’énergie est un secteur prioritaire, donc votre travail est très délicat et il faudra forcement consolider les acquis afin de mieux dynamiser le secteur», lance-t-il en direction des membres du nouveau CA

El hadj Bah Ousmane, le président du nouveau CA d’ÉDG, se dit conscient de la tâche qui l’attend : «il revient aux membres du conseil d’administration de redresser le secteur de l’énergie en Guinée. Je suis sûr que ces personnes mettront leurs compétences au service de la nation. Nous avons  le souci de réaliser cette mission à bon escient », promet-il.

Pour sa part, Abdenbi Attou, administrateur général d’ÉDG sous la gestion de Veolia  invite à l’humilité. Car du chemin, il y en a encore à parcourir, selon lui : «ça été une expérience riche pour moi, le chemin de redressement n’est pas d’un ou de deux  ans. Il est encore long et les efforts à poursuivre seront d’un grand enjeu surtout avec l’intégration de Souapiti. »

À rappeler que le contrat de gestion avec la société française qui courait depuis 2015, a été financé par la Banque Mondiale.

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