Fodé Oussou interpelle le colonel Doumbouya sur “les élucubrations d’un de ses lieutenants sans talent”

A tous les dignes et incorruptibles militants de l’UFDG

Chers militants, chères militantes…

J’ai décidé de briser le silence que je me suis imposé, par principes et par éthiques relativement à la responsabilité que j’occupe et les convictions qui sont les miennes.
Depuis un bout temps, malgré la posture de neutralité, de responsabilités, de loyauté que devrait adopter les membres du Gouvernement et l’ensemble des acteurs de la transition, conformément aux engagements solennels du Colonel Mamadi Doumbouya, devant le peuple et la communauté internationale mais, vis-à-vis de l’esprit et du corps de la charte de la transition, force est de déplorer les agissements, écarts et manque de cohérence de certains parmi eux, qui s’abritent derrière un rideau de mensonge, de manipulation pour s’octroyer une quelconque légitimité avec les fonds publics et le contribuable du guinéen.
Un ministre de la transition, sans le citer, à la recherche d’une reconnaissance et qui court comme un loup derrière une virginité pour se refaire une nouvelle image alors que la formule connue de tous:  » chassez le naturel, il reviendra au galop ». Autrement dit, le loup ne sera jamais un agneau.
Je voudrais, saisir l’occasion, pour d’un côté, louer le courage, la détermination, la loyauté et les convictions invariables des militants de l’UFDG, face au rouleau compresseur qui se dresse devant mais qui n’altère la position de personne. Les braves militants du parti, ont su garder, malgré l’épreuve liée à la conquête et la férocité de l’adversité, parfois, sans règle ni morale, leur dignité à tous égards. Donc, ni l’argent, ni les menaces, ni les cris des cassandres n’ont mis à terre notre volonté de mener combat politique saint, conformément à la vision de notre leader éclairé, modéré et pondéré dont le personnage transcende tout clivage. Nous sommes conscients des difficultés actuelles, mais, nous avons la ferme conviction et la volonté inébranlable à répondre à vos aspirations, les plus légitimes et vos croyances les plus solides pour une démocratie solidaire avec le seul slogan: unir pour servir. On s’y engage, déjà !
Ensuite, je voudrais interpeller le Colonel Mamadi Doumbouya, face aux élucubrations et tergiversations d’un de ses lieutenants sans talent, devenu par accident un machin de la transition.
Il est du devoir et de la responsabilité du Colonel Mamadi Doumbouya de rappeler à l’ordre, cet égaré dont le niveau de probité ne dépasse le bout de son nez. C’est de notoriété publique. Le moment venu, le débat se fera et chacun sera remis à la place qu’il mérite et au rang qui le caractérise.
Le passé de chacun est connu, le train de vie aussi et on connaît qui est qui dans ce pays. On peut certes, mentir à soi, mais jamais à tous. Ce n’est pas parce qu’on abuse des privilèges de la République sans modération, qu’on peut rêver plus grand que son destin ou voir plus loin que son étoile.
A l’UFDG, on ne répond pas à un perroquet qui n’a de courage que son bec. Un frousssard qui peut même fuir son ombre ne peut pas s’octroyer les muscles de Hercules pour jauger de leur resistibilité.
On ne polémiquera jamais avec quelqu’un qui se bat pour son maintien dans un Gouvernement dont la personnalité renvoie une image obscène.

Chères militantes, chers militants…

Merci de rester comme vous êtes. Vous n’êtes ni une marchandise, ni un produit contre qui on peut troquer avec un bien éphémère.
L’UFDG vous dit merci…

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