La société civile malienne appelle à une révision constitutionnelle

Pourtant une proposition de révision datant de 2017 et visant à développer la décentralisation avait été bloquée par l’opposition au Parlement.

Les participants, membres de la société civile et de la classe politique, réunis depuis le 14 décembre, ont préconisé la tenue d’élections législatives avant mai 2020 et l’organisation d’un référendum sur une révision de la Constitution.

Le président Ibrahim Boubacar Keïta avait convoqué ce « dialogue national inclusif » dans une tentative de reprendre la main après une récente résurgence des violences communautaires et jihadistes.

Mais les discussions ont été boycottées par la plupart des partis d’opposition, notamment la principale formation d’opposition, le Front pour la Sauvegarde de la Démocratie, qui estime que ce dialogue n’est pas inclusif.

Parmi les rares mouvements d’opposition ayant participé aux discussions figurait la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), une alliance de groupes rebelles signataire d’un accord de paix avec Bamako en 2015.

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