Le pouvoir de Conakry résolu à étrangler la démocratie.

C’est sans doute, le parti au pouvoir est entrain de répudier la philosophie républicaine qui était son identité d’antan, pour assouvir des appétits de pouvoir de plus en plus aiguisés. Il a sacrifié la démocratie sur l’autel du totalitarisme, le Président actuel qui avait promis de s’inspirer de Mandela pour reconstruire la nation se révèle comme l’exact opposé de son modèle. Alpha Condé c’est à coup sûr l’asymétrie de Nelson Mandela, son pouvoir affectionne des méthodes expéditives pour sévir avec une férocité sans retenue contre des opposants à une présidence à vie. Le modus operendis de son régime est digne d’un État policier, les opposants au troisième mandat sont épiés dans leurs allées et venues et traqués ; à la limite arrêtés par des agents cagoulés pour des destinations inconnues.

La violence d’État est érigée en modèle de gouvernance, le sang humain coule sans que les autorités ne s’en émeuvent.

Actuellement, le pouvoir s’active pour le sprint final prévu le 1e Mars, tout est réuni pour s’assurer d’un score favorable, en plus d’un fichier taillé sur mesure par une CÉNI soumis au dictat du pouvoir. il y’a la cour constitutionnelle qui agit toujours dans le sens souhaité par le pouvoir, alors qu’elle réserve toujours un sort identique à toutes requêtes de l’opposition, dans sa logique de confiscation systématique du pouvoir, il peut compter sur la complexité des forces de l’ordre. « Ces gardiens du temples » ont toujours le doigt sur la détente prête à étouffer la résistance. 

La Guinée est entrain de renouer progressivement avec les périodes sombres des dictatures féroces.

Barry 3.