Les autorités guinéennes s’expliquent sur le premier cas suspect de Coronavirus

A la suite de la détection, ce mardi 4 février 2020, d’un premier cas suspect de Coronavirus en Guinée, le directeur  de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), a animé un point de presse. Au cours de ce conclave avec les médias, Dr. Sakoba Keïta a donné toutes les explications liées à ce premier, des circonstances de la détection à sa prise en charge, notamment. Le Directeur de l’ANSS qui ne croit pas que le cas puisse s’avérer, a justifié les mesures mises en place par la nécessité de la prudence et de la prévention.

L’individu chez qui ce premier cas suspect été détecté est un jeune Bangladais souffrant d’une « maladie inconnue ». Dr. Sakoba précise néanmoins que les tests sont en cours pour en savoir davantage. « Il s’agit d’un homme de 22 ans, mécanicien et originaire du Bengladesh. Ce monsieur est en Guinée depuis 6 mois. (…) il a été appelé pour aller dépanner des camions spéciaux au Sénégal. Il est parti et n’a fait que 4 jours à Dakar. C’est au retour hier à l’aéroport, qu’il a commencé à faire sa maladie pulmonaire. Donc il a eu une élévation de température », détaille le Directeur de l’ANSS.

C’est une caméra thermique récemment installée à l’aéroport de Conakry qui aura permis de détecter le cas. « Immédiatement, les services de santé l’ont isolé et ils ont fait appel à notre centre de traitement épidémiologique qui a envoyé l’ambulance pour le conduire. Ce cas est isolé à Nongo et il s’est beaucoup amélioré. On a fait des prélèvements qu’on a envoyés dans nos laboratoires chargés de confirmer la nature de la maladie et on aura les résultats dans les 24 heures qui suivent », poursuit Dr. Sakoba Keïta.

Même s’il se veut prudent, le Directeur pense néanmoins qu’il y a très peu de chance que ce premier cas soit un cas de Coronavirus. « Il séjourne en Guinée depuis 6 mois. Et en Guinée, il n’y a pas de coronavirus, le Sénégal aussi n’en a pas. Donc comment il va attraper la maladie ? Pour le moment, c’est une suspicion et on attend ». Mais il s’empresse d’ajouter aussitôt qu’il faut attendre les résultats des examens. « Parce que la jurisprudence en médecine nous demande de faire l’examen pour ne pas donner quelque chose qu’on pourrait démentir demain », conclue-t-il prudemment

 Balla Yombouno

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