Lever de rideau sur l’atelier de validation du document d’état des lieux législatifs et réglementaires du secteur d’EMAPE en République de Guinée organisé par CASE/planetGOLD Guinée.
Ce mardi 24 juin, c’est un réceptif hôtelier de la place qui a servi de cadre pour le lancement de l’atelier de présentation des résultats de consultation sur trois textes réglementaires et de validation du document d’état des lieux législatifs et réglementaires du secteur d’EMAPE en République de Guinée organisé par CASE/planetGOLD Guinée. Cette cérémonie a enregistré la présence et la contribution de plusieurs experts venus de différents horizons.
Dans son allocution d’ouverture des séances, Dr. BALDÉ
Diao, Chef du cabinet du ministère de l’environnement a dit en substance : « votre présence massive témoigne de l’intérêt partagé et de l’engagement commun qui nous anime tous, celui de transformer l’exploitation artisanale et à petite échelle de l’or ; un véritable levier de développement durable pour la République de Guinée. Le secteur de l’EMAPE représente une source de revenu vital pour les milliers de nos concitoyens. Nous savons tous que cette activité est confrontée à des enjeux majeurs, la non formalisation des activités, la dégradation des milieux récepteurs, l’utilisation souvent injustifiée du mercure et les pertes fiscales énormes pour l’État. C’est pour relever ces défis que le gouvernement, à travers PlanetGOLD Guinée finané par le Fonds Environnement est mis en œuvre par le PNUD, a été initié pour avoir comme objectif majeur d’accompagner la Guinée vers une filière aimable sans mercure. La formalisation du secteur est la pierre angulaire de cette transformation, elle doit être le fruit d’un processus inclusif, concerté et basé sur un cadre juridique réglementaire clair, adapté et précis ».

Prenant la parole, monsieur DIOUMÉSSI Bangaly, point focal de la convention de Minamata sur le mercure a précisé : « le PNUE (le programme des nations unies pour l’environnement) en collaboration avec les pays se sont dit, nous avons initié la convention de Rotterdam sur les produits chimiques, la convention de Stockholm sur le polluants persistants, la convention de Bâle sur les déchets dangereux et les mouvements transfrontaliers et la convention du changement climatique et autres. Depuis que la Guinée a ratifié la convention de Minamata qui pour but de protéger la santé humaine et l’environnement en 2014, elle a bénéficié de trois projets successifs dont l’évaluation des sources d’émission du mercure qui a démontré que l’exploitation artisanale de l’or venait en tête suivi des produits contenants ».

Quant à monsieur SYLLA Ibrahima Sory, Coordonnateur national du projet planetGOLD Guinée, il a d’abord rappelé : « Le projet PlanetGOLD, c’est un projet mondial, et pratiquement le projet planetGOLD, dont l’agence d’exécution est le Centre africain pour la santé environnementale, accompagne l’État guinéen dans la réduction du mercure dans l’activité d’orpaillage. Le projet planetGOLD a quatre composantes dont : la composante formalisation, la composante accès au financement, la composante accès aux technologies propres et la composante sensibilisation, communication et gestion des connaissances. L’atelier qui nous réunit aujourd’hui est l’une des activités de la formalisation ».
Avant de conclure : « Qui parle de la formalisation parle ici de la réglementation. L’état guinéen a souhaité qu’on l’accompagne sur plusieurs questions, surtout les textes juridiques ici, qui peuvent mieux accompagner les orpailleurs sur le terrain, faciliter leur épanouissement à travers cette activité, la protection de l’environnement et surtout la non-utilisation ou la réduction de l’utilisation du mercure dans l’orpaillage. À ce jour, suite à cet atelier de plaidoyer ou de validation des documents juridiques, nous allons continuer à mener le plaidoyer pour que ça soit accepté par l’État guinéen, mais aussi faire l’introduction ici des bonnes pratiques ».

BAYO Ibrahima Kalil