CRIEF. Une petite bonne raison d’être pessimiste
La Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) a été meublée, le 29 décembre, par un décret du président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya.
La composition de la Cour lui donne un caractère juridico-juridique, parce qu’on y a mis que des magistrats de l’ordre judiciaire. A l’exception de deux qui auraient des arguments pour juger des délits et/ou crimes économiques, les autres parmi la vingtaine seraient bleus en la matière. Il y a même un juge du tribunal pour enfants !
Cependant selon des spécialistes, le gros du problème en matière de crime et/ou de délit économique réside en la capacité de le détecter, le situer, …Et cela ne peut être fait sans des experts comptables, bancaires, des connaisseurs des finances publiques.
Manquant de toutes ces expertises dans sa composition, la CRIEF pourrait ne pas fonctionner comme il se doit.
Par Ibrahima S. Traoré